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Mes ancêtres meuniers ont vécu au bord de la Charente entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. En consultant des registres paroissiaux ou des actes de notaires il a été possible de situer les lieux où ils vécurent. Ils travaillaient pour un propriétaire, généralement le clergé ou un noble avec lequel ils passaient un accord pour faire fonctionner le moulin durant une période déterminée moyennant un loyer en argent et en nature.

Il n’est pas facile de construire leur généalogie car les meuniers changeaient très fréquemment d’endroit, selon la durée de leurs baux. Entre 1664 et la Révolution une lignée de Viaud a fait fonctionner ou a été en charge des principaux moulins sur la Charente situés en bordure de la rivière du Nord au Sud de Ruffec.

Les moulins pouvaient avoir plusieurs meules ce qui donnait la possibilité au meunier de sous-louer une partie des meules à des tiers. Il faisait établir par un notaire un acte de sous-fermage. Également, il pouvait s’associer avec son fils. Il prenait d’abord bien soin d’arranger pour ce dernier un mariage avec une personne issue du même milieu en établissant ainsi association d’intérêts dont les profits entre le meunier et son fils étaient stipulées par des conditions précises rédigées dans un acte d’arrentement qu’il faisait résilier à la cessation de leur collaboration. L’épouse entrait dans la communauté par son contrat de mariage et devenait un élément actif responsable et solidaire de son mari dans l’exploitation du moulin. Le fils du meunier pouvait être appelé farinier.

 

Le meunier est une personne importante qui a une grande influence auprès de paysans de son environnement. Il transforme leur récolte en farine en contrôlant par ses meules les quantités de matières fabriquées, étant par ailleurs mandaté par le propriétaire pour relever auprès d’eux un impôt : la dîme. Le meunier maîtrise le transport des récoltes des paysans jusqu’au moulin pour le leur ramener en farine. C’est le travail de son valet, le chasseron, appelé ainsi en Poitou car il faisait avancer en poussant devant lui, une mule, un mulet ou un âne.

Ma curiosité d'en savoir plus a été enrichie par les échanges que j'ai le eu plaisir d'avoir avec Carole Vedrenne, elle aussi descendante de meuniers. Elle a approfondie ses connaissances dans ce domaine dans le cadre d'une thèse d'histoire sur les moulins et les meuniers charentais. Ses recherches sont présentées sur son site que je vous invite à visiter http://moulins-de-charente.220v.org/ ainsi que sa généalogie que l'on peut consulter sur http://genealogie-vedrenne.220v.org/.

Je tiens ici à lui renouveler tous mes remerciements pour l'aide qu'elle m'a apporté ainsi que mes très sincères compliments pour la grande qualité de ses recherches.

 

 

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